Vatican stone (ou marbre de Frosterley)
Si on se réfère à la notion purement géologique du terme, le marbre est un calcaire ou une dolomite métamorphisés, c’est-à-dire une roche carbonatée contenant au moins 50% de calcite ou de dolomite et qui a subi une transformation à l’état solide suite à une élévation de température et/ou à une augmentation de pression. Cette modification occasionne une recristallisation (un peu comme le fantôme qui se forme dans certains cristaux de roche ayant arrêté leur croissance, puis l’ayant reprise) et un accroissement de la dureté qui permet au marbre d’être poli. La présence d’impuretés lui donnant sa coloration (carbone pour le noir, le gris et certains bleus, fer pour le rouge, manganèse pour le violet….), il en résulte un matériau de choix pour la décoration. C’est d’ailleurs à la finition de son poli qu’il doit son nom, issu du grec et traduit par « marmor » en latin. Le marbre a donc une dureté de 3 à 4 sur l’échelle de Mohs, il relève du système cristallin rhomboédrique et sa formule chimique, relativement simple est CaCO3.
Avec le marbre extrait à Frosterley, nous sommes en présence d’un calcaire noir contenant des coraux fossiles de la période carbonifère, datant d’il y a quelque 325 millions d’années. Il est utilisé depuis le Moyen Age pour la décoration des églises et autres monument, particulièrement ceux de dimensions imposantes, comme les colonnades de la chapelle aux neufs autels de la cathédrale de Durham, en Grande-Bretagne. C’est sa présence architecturale dans la basilique Saint-Pierre de Rome qui lui a donné son appellation de Vatican stone ou pierre du Vatican.
Il présente beaucoup de fossiles, la plupart du temps les fossiles d’un grand corail solitaire appelé Dibunophyllum bipartitum, ainsi que des fragments d’arbres et de feuilles.
C’est évidemment l’association de calcium et de carbone qui va rendre la Vatican stone intéressante en lithothérapie. Si le carbone est le principal agent de coloration en noir, cet aspect va déterminer pour la pierre une faculté à augmenter notre degré d’ancrage, nous permettant ainsi de faire face plus facilement à tous les problèmes purement matériels.
Le calcium quant à lui, apportera tous les éléments nécessaires à une bonne constitution osseuse générale et la pierre sera alors utile en cas de fractures, usure chronique ou toute autre difficulté liée au squelette.
Sur le plan psychologique, elle passe pour favoriser les pensées positives et pour aider à voir tous les côtés d’une situation.
Elle donne la maîtrise de soi en cas de conflit ou de difficulté relationnelle. Elle nous aide à penser par nous-même et permet l’ouverture vers de nouveaux concepts de pensée.
La dernière remarque à formuler pour l’usage de la Vatican stone est bien sûr liée à la présence des fossiles dans la pierre. Cette caractéristique est souvent considérée comme un gage de longévité, compte tenu des millions d’années qui ont été nécessaires à cette fossilisation. De là à parler d’éternité, c’est un pas que je ne franchirai pas, même avec la bénédiction de l’église !