Morganite
La morganite est un béryl, famille de pierres que je qualifierai personnellement de « noble » puisque c’est elle qui contient les émeraudes, les aigues-marines, les héliodores, les goshénites et les bixbites, pour les variétés les plus remarquables.
Famille noble également parce que la dureté moyenne des béryls de 7,5 à 8 sur l’échelle de Mohs et leur limpidité parfois exceptionnelle en font des pierres utilisées très largement en joaillerie et souvent avec un résultat pour le moins…éblouissant !
La morganite doit son nom au collectionneur et banquier américain John Pierpont Morgan. Elle relève du système cristallin hexagonal et sa particularité chimique par rapport au reste de la famille est due au fait qu’elle contient du lithium et du césium. C’est la concentration de césium qui définira la couleur rose plus ou moins soutenue de la morganite.
Certains auteurs affirment que les béryls, qui sont par nature incolores, ne laissent pénétrer dans leur structure chimique que les éléments de la roche mère qui vont contribuer à leur beauté. Cette caractéristique pour le moins originale serait présente dans les phases de formation des pegmatites, roches riches en eau, apparaissant à la fin de la cristallisation du magma. Ouf ! Quelle envolée minéralogique ! Remettez-vous et continuons…
Les propriétés lithothérapeutiques de la morganites
Comme vous devenez maintenant de fidèles lecteurs et lectrices, je vais vous livrer ici quelques « trucs » pour essayer de déchiffrer les propriétés lithothérapeutiques probables d’une pierre.
La première caractéristique à considérer est la plus apparente : la couleur. Ici, le rose est lié au plexus cardiaque, à la douceur et à la tendresse. Les pierres roses seront douces, apaisantes, calmantes. Si le rose est plus prononcé pour se diriger vers le rouge (la bixbite de la famille des béryls), on aura alors des pierres qui se relieront davantage aux chakras racine et sacré et dont les propriétés seront davantage « matérielles » et moins « émotionnelles ».
La morganite rose sera par excellence une pierre antistress, capable d’apaiser les peines de cœur, mais aussi d’apporter une aide significative dans les deuils difficiles à faire, en intégrant la notion de l’inutilité à vivre dans le passé.
Le deuxième critère dont il faut tenir compter est le degré gemme de la pierre, c’est-à-dire sa capacité à absorber ou non la lumière. Plus une pierre est opaque (comme l’obsidienne par exemple), plus elle absorbe la lumière. Plus une pierre est transparente (elle a alors un degré gemme élevé), plus la lumière la traverse et à sa sortie, le rayon lumineux a changé de structure et est « chargé » des potentialités de la pierre, tant au niveau chimique que vibratoire.
Avec les morganites, nous sommes gâtés : leur transparence peut atteindre des sommets !
Ce degré de transparence déterminera également dans quelle mesure la pierre possèdera des indications plus « spirituelles ».
Quand on pense que le British Museum possède une morganite de 598,70 carats taillée en coussin, d’un rose très soutenu, cela laisse rêveur…
Au niveau physique, la morganite apporte bien sûr une aide lors de troubles cardiaques et sanguins. Bon soutien pour les troubles de l’équilibre (vertiges) mais aussi pour l’impuissance : en dosant la couleur dans ce domaine, vous doserez l’effet (oups)!!!
Enfin, la morganite serait capable non seulement d’attirer l’amour mais aussi de le retenir : vous savez ce qu’il vous reste à faire dans ce domaine et agissez donc en conséquence !
La littérature en matière de lithothérapie, analysée auprès de différents auteurs et à différentes époques, est quasiment unanime : la morganite est une pierre d’une exceptionnelle puissance dans de très nombreux domaines. Sans en faire une panacée universelle, reconnaissons-lui au moins la capacité à réduire le stress de manière considérable, et à aider ainsi à la guérison, tant il est vrai qu’actuellement, le stress est souvent un facteur aggravant de nombreuses pathologies.
Voilà ! Vous savez maintenant, en tout cas dans les grandes lignes, comment les auteurs de renom fabriquent leurs manuels de litho, une seule recette : un peu de couleur, deux doigts de chimie, de la lumière et le moule final, une bonne cuisson au four bien chaud, surtout laissez refroidir longtemps, longtemps, longtemps, il n’y a plus qu’à consommer ! Bon appétit !