Goethite
La goethite fait partie des « vieux » minéraux du monde : c’est en partie grâce à elle que les grottes de Lascaux ont été décorées…
C’est le minéralogiste Johann Georg Lenz qui la décrit pour la première fois en 1806 et il lui donne son nom en l’honneur du poète Johann Wolfgang Von Goethe, qui avait une grande passion pour la minéralogie. Elle est parfois appelée « fer des marais » ou « fer limoneux ». Très accueillante, la goethite forme souvent une belle matrice pour la vanadinite par exemple.
Composition chimique de la goethite
La goethite est un hydroxyde de fer, de formule chimique Fe2O3 à 90% et H2O à 10%. Sa dureté est de 5 à 5.5 sur l’échelle de Mohs et elle appartient au système cristallin orthorhombique.
A l’œil, elle est surtout remarquable par la palette de couleurs qu’elle va présenter. En forme mamelonnée, à la structure radiée d’agrégats finement fibreux et de couleur jaunâtre à brun rouille, elle présente un aspect velouté qui vaut à cette variété l’appellation de « ruban de velours ».
Elle peut également se parer lorsqu’elle est noire de reflets bleus, mauves et jaunes.
Pour rester dans la couleur, il est reconnu que la palette des ocres est pratiquement la plus diversifiée. Elle peut passer du jaune à l’orange, au rouge et même au violet. C’est pourquoi les ocres ont été utilisées sur plus de 100 sites paléolithiques. Le plus ancien se trouve à Terra Alma près de Nice et il a 380.000 ans. On les retrouve également dans les peintures corporelles et les rites funéraires.
À partir du XIXe siècle, le minerai a été transformé en pigment commercialement acceptable pour produire une palette étendue de couleurs, extrêmement stable, ne pâlissant pas avec l’âge, résistant à la lumière et en particulier aux UV, avec un fort pouvoir colorant et des teintes reproductibles. Ces ocres industrielles sont utilisées dans l’industrie des peintures, des revêtements (structures en acier, automobiles et bateaux) et de la construction (briques, carrelages, tuiles, mortiers et enduits extérieurs colorés). Elles ont également été utilisées comme charges minérales (bottes de caoutchouc, linoléum, filtres de cigarettes, papiers et cartons colorés, …). Malgré le développement des pigments synthétiques, les ocres représentent encore aujourd’hui 20% de la consommation mondiale en oxyde de fer. (Source : cnrf.fr).
Qualités thérapeutiques de la goethite
Le secret de la couleur des ocres réside dans la présence de l’ion Fe3+ et de son environnement, dans deux de ses constituants que sont l’hématite (plus rouge) et la goethite (plus jaune).
C’est bien sûr à travers son principal constituant, le fer, que la goethite va acquérir ses plus remarquables qualités thérapeutiques. Si l’on ajoute à cela ses caractéristiques propres au niveau esthétique, elle sera plus « jolie » à porter que la pyrite, par exemple.
Pour rappel, le fer nous aide à lutter contre l’anémie : ne pas oublier que c’est l’oligoélément le plus présent dans le corps humain (dans l’hémoglobine du sang). Le fer est également utile contre la fatigue, une résistance diminuée à l’effort physique, le manque de concentration et certains problèmes digestifs.
La goethite sera utile contre la dépression (pensez à sa couleur, encore une fois), elle régulera les fonctions hépatiques, elle harmonisera les fonctions cérébrales et le système neurovégétatif.
Sur le plan émotionnel, elle apaisera les sentiments de frustration, l’ocre renforçant quant à elle la confiance en soi (Ah ! mon chakra jaune…). Elle vous rendra une stabilité d’humeur. En éliminant les distractions (meilleure concentration de votre cerveau hyper-sollicité), elle vous apportera une tranquillité profonde (Ah oui, tiens ?). Elle sera pour vous un merveilleux outil de communication, si vous avez des difficultés à donner à vos pensées une forme pragmatique et structurée.
Et enfin, la goethite permet à l’individu d’exister en tant que relais entre la terre et le ciel. Elle permet aussi de se débarrasser d’émotions anciennes devenues inutiles et elle met en valeur les facultés positives acquises par l’individu à travers des expériences vécues comme douloureuses.